réalisation documentaire et expérimentale
2019, 25 minutes
En 2018, suite à une pression de la Commission Européenne, le gouvernement français s’est vu astreint d’ouvrir à la concurrence internationale son deuxième plus gros secteur de production électrique après le nucléaire : ses infrastructures hydroélectriques. Elles représentaient plus de 10% de la production nationale en 2017 (selon RTE) et tiennent un rôle primordial dans l’équilibre des centrales nucléaires: stock d’eau disponible au refroidissement de ces dernières et grande réactivité compensatoire lors des pics de consommation dont résulte une énergie produite peu chère. Mais ces retenues d'eau constituent avant tout un stock d'eau douce stratégique...
Le film restitue l’expérience, en février 2019, d’un parcours entre l’Isère et la Savoie autour d'ouvrages hydroélectriques et de personnes vivant à proximité, au moment de l’annonce de leur privatisation. À travers quatre témoignages d'habitants, le film est une invitation à partir à la découverte d’un territoire en mutation, de ses richesses humaines et naturelles, à observer les répercussions d’un acte politique sur notre rapport à l’environnement, et à questionner les enjeux mêmes de la transition énergétique et du discours politique autour des énergies renouvelables.
Projections :
2019 : Cinémâche #2, Le Transmutateur, Montreuil
Réalisé dans le cadre de mon diplôme national supérieur d'expression plastique (DNSEP) à l'ENSAPC